Le risque zéro n'existe pas. Nous recommandons cependant d'optimiser le réseau (technologie et implantation) pour atteindre un seuil de 0,6 volt/mètre, ont-ils indiqué dans leur avis. Bien que ce seuil n'ait aucune base scientifique, notre souhait que Paris devienne une ville numérique exemplaire nous fait opter, pour 0,6 v/m, d'autant que d'autres villes s'engagent dans ce sens, ont-ils ajouté.
La conférence préconise de modérer la surenchère des équipements numériques et souhaite la non-implantation des antennes-relais à proximité des établissements scolaires et le non-usage des portables au sein d'établissements scolaires par les enfants. Elle demande en outre ''des lieux publics sans ondes'' et de privilégier dans les bâtiments publics (administration, bibliothèques, écoles, hôpitaux) l'utilisation filaire par rapport au wifi.
Les associations satisfaites
Dans un communiqué, les associations Agir pour l'Environnement et Priartem se sont félicitées de ces conclusions sages et raisonnables et appellent le Maire de Paris à les traduire rapidement dans la charte parisienne relative à la téléphonie mobile. Les associations demandent également au Ministère de la Santé ainsi que les parlementaires à baisser les seuils d'exposition des antennes relais à 0,6 V/m, contre 41 et 58 volts par mètre à ce jour. Ce qui est possible à Paris doit l'être également sur tout le territoire national, ont-elles souligné.
Dans une interview accordée au ''Parisien'', la première adjointe au maire de Paris Anne Hidalgo a annoncé une nouvelle charte pour la fin de l'année. Elle a indiqué que des tests fixés à 0,6 volt/mètre seraient mis en place prochainement.
Article publié le 23 juin 2009