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Actu-Environnement

Gestion intégrée du littoral : neuf collectivités vont expérimenter

Eau  |    |  D. Laperche

Neuf collectivités (1) ont été retenues lors d'une première session d'examen des candidatures de l'appel à partenaires « gestion intégrée du littoral ». Lancé depuis octobre 2019 par l'association des élus du littoral (Anel) et le centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement (Cerema), il vise à développer, expérimenter et valoriser des démarches intégrées d'aménagement du littoral.

Le comité de pilotage s'est réuni en juillet pour une première session de délibération. Les collectivités sélectionnées bénéficieront du suivi de leurs projets et d'un cofinancement du Cerema et les autres opérateurs publics partenaires.

Parmi les projets retenus, certaines collectivités souhaitent par exemple mettre en œuvre la stratégie de gestion locale du trait de côte, issue du projet « Notre littoral pour demain », notamment pour la relocalisation et l'adaptation des littoraux. D'autres visent la mise en place de solutions durables pour faire face à des épisodes d'inondations fluviales, de submersions marines et de recul du trait de côte.

La période de confinement ayant entraîné des retards des équipes des collectivités, le Cerema et l'Anel ont prévu d'organiser une seconde session d'examen de candidatures. Cette seconde session devrait ainsi se tenir d'ici la fin d'année.

1. La Communauté de communes de la région d'Audruicq : établir une stratégie pour adapter son territoire à l'érosion et en réduire la vulnérabilité en tenant compte des contraintes actuelles du site
La Communauté d'agglomération des Deux baies en Montreuillois : évaluer le coût des logements susceptibles d'être vulnérables au recul du trait de côte en raison des impacts du changement climatique sur son territoire et identifier ses capacités foncières en termes de relocalisation.
La Communauté de communes Côte ouest Centre Manche : mettre en oeuvre la stratégie de gestion locale du trait de côte, issue du projet « Notre littoral pour demain », notamment sur les volets de la relocalisation et de l'adaptation des littoraux ainsi que de la renaturation des havres en intégrant les enjeux d'aménagement de l'espace relevant de la compétence Gemapi.
La commune de Penvénan : réaliser un diagnostic partagé de la vulnérabilité de son littoral communal dont des zones naturelles et certains ouvrages côtiers et ainsi définir une stratégie de gestion intégrée et un plan d'action pluriannuel.
Les intercommunalités de Cap Atlantique et de la Carene : prendre en compte et anticiper l'impact attendu de l'élévation du niveau de la mer et de l'érosion accélérée de certaines portions de leur littoral au travers d'une stratégie locale concertée et partagée de gestion intégrée du trait de côte.
La Communauté de communes Vendée Grand Littoral : mettre en place des solutions durables adaptées à son territoire qui doit faire face à des épisodes réguliers d'inondations fluviales de submersions marines et de recul du trait de côte.
L'Agence des 50 pas géométriques de Guadeloupe : mettre en oeuvre un observatoire du littoral permettant de regrouper les connaissances existantes et un outil d'aide à la décision pour l'aménagement du littoral grâce à une gouvernance partagée.
La Communauté d'agglomération du Centre de la Martinique : définir une stratégie d'aménagement durable de son littoral en tenant compte des enjeux naturels économiques et urbains dans un contexte d'érosion du littoral et d'élévation du niveau de la mer.
La Communauté de communes du Sud de Mayotte : réaliser un diagnostic préalable de la résilience aux risques et aléas littoraux de l'île afin d'élaborer par la suite une véritable stratégie de gestion intégrée de son littoral.

Réactions1 réaction à cet article

La mer a décidé de détruire à un endroit, détruire ailleurs, rien de plus stupide qu'un front de mer et reste quelques mêtres de plage, le courage c'est de passer ça au bulldozer et retrouver un paysage comme il y a 150 ans avant l'arrivée du chemin de fer et les prédateurs maritimes.
C'était une mode de riches, po gràve ils ne sont plus la après leurs méfaits.

pemmore | 30 septembre 2020 à 11h46 Signaler un contenu inapproprié

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