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Actu-Environnement

Les EnR fournissent un cinquième de la consommation énergétique mondiale

Energie  |    |  R. Boughriet

La capacité de production mondiale en matière d'énergies renouvelables (EnR) a atteint "un niveau record" en augmentant de 8,3% en 2013 par rapport à 2012, selon le dernier rapport du réseau REN 21 (1) (Renewable Energy Network for the 21st Century) paru le 3 juin. Ce qui représente 1.560 gigawatts (GW). Au niveau mondial, les EnR fournissent désormais près d'un cinquième de la consommation énergétique et alimentent plus de 22% de la production électrique, selon ce rapport, lancé dans le cadre de l'initiative des Nations Unies "Energie durable pour tous".

"Actuellement, 95 économies émergentes encouragent la croissance des énergies renouvelables dans le cadre de politiques spécifiques, soit six fois plus qu'en 2005 où seuls 15 pays étaient proactifs", souligne REN 21. Mais "ce renforcement du soutien des pays en développement contraste avec le recul de l'appui de certains pays européens et des Etats-Unis, l'incertitude qui entoure leurs politiques d'énergies renouvelables et l'amoindrissement de leurs soutiens", prévient-il.

Les EnR ont représenté, en 2013, plus de 56% des nouvelles capacités de production d'électricité au niveau mondial, selon le rapport. La Chine, les Etats-Unis, le Brésil, le Canada et l'Allemagne restent "aux premiers rangs" des pays en matière de capacité installée. L'hydroélectricité a progressé de 4%, à environ 1.000 GW en 2013, soit près d'un tiers de la capacité en électricité renouvelable. Les autres EnR électriques ont ensemble progressé de près de 17%, à 560 GW, selon les estimations.

La puissance installée de photovoltaïque "supplante pour la première fois, celle en éolien", observe REN 21. Les nouvelles capacités photovoltaïques ont progressé de plus de 27% par rapport à 2012, pour atteindre environ 138 GW installés au total. Près d'un tiers sont issus de la Chine.

Les capacités éoliennes terrestres représentent désormais plus de 318 GW. "Ce marché a toutefois reculé de près de 10 GW par rapport à 2012, en raison principalement de la forte baisse du marché américain". L'énergie éolienne en mer a en revanche connu "une année record" avec 1,6 GW de nouvelles capacités provenant principalement de l'Union européenne.

Les investissements en matière d'EnR et de carburants "renouvelables" ont représenté, à l'échelle mondiale, 249,4 milliards de dollars en 2013.

1. Télécharger le rapport (anglais)
http://bit.ly/1lOM8QT

Réactions4 réactions à cet article

Si je lis bien, il y a comme souvent confusion entre la capacité en W, KW, MW, GW et la production donc la consommation en Wh, ...GWH.
Le titre semble bel et bien confondre capacité dont il est question et production.
Il faut souligner que l'hydraulique représente 64% de ces 19% de capacités, l'éolien 2%

ITC78 | 06 juin 2014 à 00h06 Signaler un contenu inapproprié

Erratum post ITC78 06 juin 2014 0h06 et suite
Il faut lire éolien 20% de ces 19 % soit 3,9% du total des capacités. Pour estimer la production, il faut multiplier ces capacités (puissances) par les facteurs de charge (en France 23% pour l'éolien en moyenne).
A noter le recul des USA générant moins 3% de capacités mondiales.
De même pour les nouveaux investissements : recul de 1% 2013 par rapport à 2012.
Toutes les ENR sont en recul d'investissement sauf le géothermique

ITC78 | 07 juin 2014 à 11h07 Signaler un contenu inapproprié

"Au niveau mondial, les EnR fournissent désormais près d'un cinquième de la consommation énergétique et alimentent plus de 22% de la production électrique"
Il s'agit donc clairement de la production, nette du facteur de charge. Sinon, il y a effectivement erreur.
Un rapide coup d’œil au rapport en question nous indique :
Répartition par type de source de l'énergie finale consommée : fossile 78,49% ; renouvelable 19%, nucléaire : 2.6%.
Dont répartition par type de source de l'énergie électrique finale consommée : fossile et nucléaire 77,9% ; renouvelable 22,1%. Il s'agit bien d'une énergie consommée, donc mise en face d'une énergie produite. On parle de MWh, c'est à dire d'énergie, et non pas de MW, c'est à dire de puissance (installée).
Donc, pas d'erreur.

Après, il est normal que les investissements soient traduits en termes de puissance installée. C'est vous qui en déduisez qu'il y a confusion. Je ne vois pas de confusion dans cet article.

ITC78, il apparait que vous regardez systématiquement le côté négatif, fut-il marginal, dés qu'on parle des ENR, et des éoliennes en particulier.

Même si la croissance des investissements perd un point ici où là, elle reste puissante, c'est l'essentiel, ne noyez pas le poisson.

Même si tout n'est pas rose (barrage douteux en Amazonie et autres...), lorsqu'on met de côté notre obsession nucléaire française (énergie anecdotique à l'échelle mondiale), ce que produit le renouvelable, le thermique n'a plus à le produire.

krakatoe | 13 juin 2014 à 18h38 Signaler un contenu inapproprié

Le titre et le premier paragraphe de l'article sont bel et bien une interprétation du document REN 21qui parle de capacités et non pas de production à fin 2013 (voir document page 8, lien dans l'article). Cette confusion (quelquefois involontaire) laisse supposer des propriétés à l'éolien qu'il n'a pas et ne pourra jamais avoir en particulier celle de subvenir aux besoins d'une population tel qu'affiché dans la propagande des promoteurs.Sans le secours de capacités de stockage (immenses) (hydraulique et à terme hydrogène) ou de thermique (en base) l'éolien industriel ne sert à rien. Comme vous le dites, il peut servir à réduire la consommation de fossile quand le vent est disponible (23% du temps en France) . La difficulté est alors le double investissement indispensable Thermique pour 77% du temps et éolien pour 23% du temps. En France on a moins de 10% de production thermique fossile indispensable pour les pointes d'hiver, je répète en France l'éolien aujourd'hui ne sert à rien.S'il fallait augmenter nos impôts, il faudrait placer les ressources dans le développement des capacités de stockage de l'électricité (Hors hydraulique aujourd'hui impossible à développer en France)
La seule réussite de l'éolien industriel à mes yeux est celle du Danemark associé à l'énorme puissance hydraulique de la Norvège avec réduction des GES (mais seulement à l'échelle des deux pays et donc non transposable) mais à quel prix? L'Allemagne est le plus mauvais exemple à surtout ne pas suivre.

ITC78 | 16 juin 2014 à 11h33 Signaler un contenu inapproprié

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