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Fermeture de Fessenheim : les indemnisations financières à nouveau évoquées

Energie  |    |  F. Roussel

Dans son édition du 5 mai, le Journal du Dimanche a de nouveau avancé qu'EDF, opérateur de la centrale alsacienne de Fessenheim, réclamera entre 5 et 8 milliards d'euros d'indemnisation à l'Etat en cas de fermeture du site fin 2016. Une facture revue à la hausse depuis la première estimation évoquée en septembre 2012 mais loin d'être confirmée par l'énergéticien. Pourtant cette question sera sans doute évoquée avec Francis Rol-Tanguy, délégué interministériel à la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim et à sa reconversion.

Pour l'instant l'énergéticien n'a pas déposé de dossier officiel pour la fermeture de la centrale et rien ne dit qu'il le fera. Une situation qui exaspère la députée européenne EELV Michèle Rivasi. "Henri Proglio, directeur d'EDF, joue un rôle d'obstruction dans le processus actuel : il joue la montre pour empêcher que les engagements de François Hollande soient respectés", accuse la députée. Selon elle "EDF n'a même pas répondu à la demande de calendrier de M. Chevet, directeur de l'ASN!", faisant planer un doute quant au respect de la date de fermeture prévue par le Gouvernement.

Delphine Batho a toutefois confirmé en début de semaine le maintien du calendrier : "l'arrêt de Fessenheim aura bien lieu fin 2016 ou début 2017. Il n'y a pas d'obstacle, ni juridique, ni financier, qui soit incontournable", a-t-elle déclaré dans Le Monde publié lundi 6 mai. "Le peuple est souverain pour décider de la politique énergétique et EDF a dit qu'à partir du moment où il y aura une loi de transition énergétique, il la respectera". La loi devrait être mis à l'étude au Parlement à l'automne prochain.

Réactions11 réactions à cet article

Bien sûr, le peuple est souverain. Il faut cependant lui expliquer clairement quels préjudices résulteront de sa décision, pour EDF, les Alcaciens, les Suisses et les Allemands. Quels montants? Comment le budget de l'Etat financera-t-il les indemnisations? Si le gouvernement n'est pas clair, on va vers de nouveaux débats difficiles avec le Conseil Constitutionnel...

jhallucine | 08 mai 2013 à 22h57 Signaler un contenu inapproprié

Bonjour: Il est nomal qu'industriel responsable cherche a proteger ses interets et investissements et donc ceux de ses actionnaires. Fessenheim est une centrale sure qui rapporte y compris a son actionnaire principal, l'etat (et l'etat est l'etat, pas un gouvernement qui passe et disparaitra avec le temps).

Il est malheuruex de voir que l'on puisse prendre une decision a la legere sans bien evaluer les consequences. On semble vouloir montrer que l'on est a la pointe du progres et on ment par ommission: La Suede s'est essayee a la transition energetique dans les annees 90, et est revenu sagement a une position qui consiste a conserver un mix energetique. Personne dans sa toute bonne foi se separerait d'une usine suer et rentable. On annonce des chiffres farfelus: la centrale aurqit ete concue pour... 25 ans.

Je propose alors une transition de la RATP: je doute tres fort que les techniciens et ingenieurs de l'an 1900 ait concu le metro en visant uen duree de vei de ? 150 ans? 200 ans?? hors, annoncer la fermeture de Fessenheim au bout de 40 ans, c'est comme annoncer la fernmeture du metro parisien sous pretexte qu'il a plus de 100 ans et n'a jamais ete concu avec ce chiffre en tete. Or, comme EDF, le metro de 2013 est juge sur par les autorites competentes. On pourrait la aussi jouer a faire peur a la population: le metro est un outil dangereux, incendie, tremblement de terre, inondation, terrorisme. Fermons le metro et tous a velo!

transition a tout prix | 10 mai 2013 à 10h49 Signaler un contenu inapproprié

EDF provisionne le coût du démantèlement des centrales. Il est inclus dans les tarifs d'électricité. Le citoyen a donc déjà payé. On est également en droit de demander à EDF où en est le démantèlement de ses centrales déjà fermées.Enfin, réponse du berger (le citoyen) à la bergère (Proglio), rien ne nous obligera à accepter la prolongation des centrales arrivées à la date d'arrêt initiale.

Leon | 10 mai 2013 à 11h59 Signaler un contenu inapproprié

En même temps qu'on nous promets une loi de transition énergétique pour octobre, on a l'impression qu'on assiste à une lutte d'influence pour tenir encore une promesse du Président avant 2017 et la volonté d'EDF de prolonger l'exploitation, comme si les mesures de l'ASN n'avaient aucun sens! En fait , quand la Politique s'en mêle, c'est pour gagner des élections, mais pas forcement pour écouter les avis des Experts ,voire des Riverains . Cela n'est pas fait pour atténuer le pessimisme des Français, puisque là aussi, la Maître-Mot ,c'est on ferme! après avoir fermé, malgré les promesses de soutien, une raffinerie après l'autre!

arthur | 10 mai 2013 à 12h56 Signaler un contenu inapproprié

Géniaux les films catastrophe " Métro" et "Nucléaire".Avec pour spectateurs les morts de Tchernobyil d'un coté et ceux du métro de l'autres.(La salle du Rex réservée au nucléaire bien sur). Là c'est tour de France à vélo dans la tête.
Qui a dit qu'il ne fallait pas de mix énergétique. Il me semble même qu'on y est forcé, au moins sur 30 ou 40 ans. A moins qu'un autre accident nucléaire ne force les autorités à relever, une fois de plus, la sureté, fiction toujours dépassée par la réalité.Et que le prix de l'électricité nucléaire continue sa courbe vers le haut...au fur et à mesure que la vérité sort du puits où on l'avait enfermée.

Leon | 13 mai 2013 à 10h27 Signaler un contenu inapproprié

Lors de la création d' EDF SA, l' Etat n'avait 'il pas prélévé 37 M de francs au titre de la soulte pour compenser les retraites? Ou cela avait il été pris dans le fonds d'amortissement des centrales .

audaces | 21 mai 2013 à 14h15 Signaler un contenu inapproprié

C'est fatiguant de voir les antinucléaires confisquer le débat sur la transition énergétique en changeant son orientation, voir le sujet...
Ils ont claqué la porte alors qu'ils y étaient invité (Cf Gazpeace par exemple) et ensuite veulent empêcher les Français de regarder ou il le faudrait : les hydrocarbures fossiles...
Bien sur, l'électronucléaire est important dans notre pays, mais débattre de ce qui compose 22% de notre consommation énergétique ne permet pas aux français de se faire une idée claire de notre mix-énergétique. Donc ne permet pas aux français de prendre une décision logique et raisonnable en connaissance de cause. Et c'est dangereux voir anti-démocratique !
L'uranium nous coute 1 Mds € chaque année, les combustibles fossiles 70 Mds €! Mais certains font croire que tout le pb est l'importation de 1 Mds d'uranium du Niger, du Kazakhstan, d’Australie, ou du Canada (sic !).
H.Proglio (EDF) disait pourtant encore récemment que ce Yellow Cake nous permet d'économiser 25 Mds d€ de Gaz ou de Fioul par le chauffage électrique.

Mais, je ferais comme eux : répéter sans cesse les mêmes chose pour qu'un jour peut être, cela finisse par rentrer dans les têtes, exactement comme ils le font depuis maintenant 30 ans, depuis la création du parti politique "Les verts" bâti sur la manipulation par la peur et les mensonges, jusque dans les rédactions journalistiques qui en ont fait un sujet permettant de vendre du papier ou de l'audience ainsi que leurs publicités associées.^^

Atomicboy44 | 22 mai 2013 à 00h51 Signaler un contenu inapproprié

C’est fatigant de voir les pros nucléaires accuser le camp d’en face de confisquer le débat, alors que cela fait 40 ans que l’élite qui nous gouverne et EDF, le CEA, Areva, ont occupé le terrain décisionnel, apprivoisé les médias à coups de publicités, capté la richesse nationale pour le développement du nucléaire, et tout fait pour barrer la route aux énergies renouvelables, l’éolien, le photovoltaïque etc.
En décembre 2011, après la catastrophe de Fukushima, l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques, (l’OPECST) émettait plusieurs recommandations en matière de sous-traitance dans le nucléaire français, préconisant de privilégier le critère de qualité sur celui du prix dans les appels d’offres. Qu’a fait EDF pour y répondre ?
Atomicboy, l’ami du nucléaire, a-t-il une réponse en tête pour nous rassurer sur cette question ?
Et que peut-il nous donner comme explication sur l’absence totale de la question nucléaire dans les débats des Grenelle 1 et 2 ? N’était-ce pas le fait du gouvernement et n’était-ce pas les acteurs du nucléaire qui refusaient le débat ?
Où est donc la manipulation ? Du côté de ceux qui posent la question du risque nucléaire, la question des déchets nucléaires dont on ne sait que faire, la question du démantèlement des centrales dont personne ne maîtrise ni la technique, ni le financement, ou du côté de ceux dont les intérêts d’affaire ce joug de l’intérêt général ?

Leon | 22 mai 2013 à 11h28 Signaler un contenu inapproprié

- EDF est une vache a lait pour tout les gouvernements depuis plus de 30 ans, arrêtez de dire qu'ils dirigent l'état !
Par ailleurs, mis a part des avocats ou des juristes, je ne voit guère de scientifiques ou d'ingénieurs ou de techniciens sur les bancs de l'assemblée. Or ces entreprises que vous citez ont toutes besoins et font travailler ces trois catégories de personnel.
- EDF EN est le premier opérateur d'ENR en France pour rappel. Donc il est faux de dire qu'EDF est contre les ENR. Ils ont aussi racheté Photowatt en 2012 ... Non ce sont le paiement des subventions a leur concurrents direct qu'ils sont essayé d'entraver. L'Europe a voulu ça. Mais qui aimerait payer a ses concurrents pour qu'ils vous prennent ds parts de marché ? A mon avis pas grand monde. Pourtant l'ARENH est a 42€ alors que la CDC estime que le MWh nucléaire historique vaut 50€ ...Nos parents et grand parents ont payés ce parc électronucléaire avec leur impôts et sur leurs factures électriques. Vous trouvez normal de les vendre a perte (25%) au privé pour qu'ils vous les revendent moins cher et disent vous voyez on fait mieux qu'EDF sans parc de production ?
C'est ça la logique du dvpmt des électroENR en Europe aujourd'hui. La vérité c'est que vous n'avez pas encore compris que ces ENr ont besoin de l'électronucléaire pour se développer, car malgré tous les beaux discourts qui écartent un peu trop de variables dans le calcul des courts de ces énergies, elles ne sont pas rentables sans subventions !

Atomicboy44 | 25 mai 2013 à 02h15 Signaler un contenu inapproprié

- le pb de la sous-traitance était connu bien avant l'accident japonais, mais qui a voulu ces règles et pourquoi ? Encore une fois,C'est bien la commission Européenne, qui nous avait promis, comme dans le télécom, que la concurrence ferait baisser les prix. Sauf qu'en France, elle a bien été obligée de voir que le moins cher, c’était EDF avec son parc électronucléaire très productif. Les concurrents sont soumis aux aléas des prix du gaz et du pétrole ou du charbon, ils ne peuvent pas suivre. Si en plus vous leur ajoutez des demandes de subventions sur le dos, ce serait les tuer instantanément.Si ces sources étaient rentables, ils n'y aurait plus besoin de subventions...Alors la commission a décidé de détruire l’homogénéité et forcé la procédure d'appels d'offres partout. Ce qui a conduit a un accroissement rapide des dettes un peu partout sur le territoire...
Pour vous rassurer, je peux vous dire que l'ASN surveille cette affaire de prêt depuis des lustres...Après vous irez dire que l'ASN ceci, l'ASN cela parce qu'elle rend des décisions qui ne vous plaisent pas.
Jetez donc un œil sur son rapport annuel de temps en temps.
- le pb avec le nucléaire dans le débat, et on le voit aujourd'hui avec le DNTE, c'est qu'on ne pose pas les bonnes questions : on se focalise sur 22% de la conso énergétique du pays, et on oublie trop vite les 75% retants (gaz et pétrole). Cela prend du temps et ne fait pas avancer les questions. Voila pourquoi dans les lois grenelle 1 et 2 ...

Atomicboy44 | 25 mai 2013 à 02h26 Signaler un contenu inapproprié

- Ce qui s'est passé hier a Bure le montre bien : un PETIT groupe d'antinucléaires veut absolument ÉVITER tout débat et refuse même que d'autres en parlent en utilisant des boules quies et des mégaphones.
Donc même si dans le passé, il est possible que le débat ait été évité par ailleurs, en tout cas ils n'en veulent pas plus. et cela légitimera ainsi leur manipulation de l'opinion. Car débattre c'est d'abord accepter les avis contraire en se mettant autour de la table. Ce que ces gens ont fait c'est de la tactique rhétorique qu'ils vont ensuite reprocher a l'ANDRA.
Comme le dit S.Huet, la technique consiste a ne pas affaiblir l'argument "qu'il n'y a pas de solutions". Donc participer a un débat qui permettrait d'envisager une solution est affaiblir l'argument.
C'est en cela que je parle de confiscation du débat. Et cette méthode est très dangereuse pour le pays a de nombreux points de vue.

Dire d'emblée un peu comme un gamin, "mais c'est lui qui a commencé" ne fera pas avancer le schmilblik comme disait Coluche.
ils auraient peut être pu réfléchir et enrichir le débat et même peut être la solution, mais non, c'est plus facile de confisquer pour garder de l'influence. D'ailleurs, elle sert qui a par eux cette influence ?
Et pendant ce temps là, dans toute l'Europe (sauf en Allemagne) on se fait prendre des parts de marché par les états-unis et les japonais plutôt acquises a nos industriels au départ...Une industrie d'avenir qu'on vous dit !

Ces commentaires étaient pr Leon

Atomicboy44 | 25 mai 2013 à 02h42 Signaler un contenu inapproprié

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