Le printemps 2017 a été le troisième le plus chaud enregistré depuis 1900 (derrière 2011 et 2007), avec un température moyenne supérieure de 1,4°C à la normale, indique Météo-France. "Si les températures minimales ont été en moyenne assez proches des valeurs de saison, les maximales ont en revanche été plus de 2°C au-dessus".
© Météo-France
Ces fortes chaleurs ont conduit à une sécheresse des sols, qui s'est accentuée fin mai avec des valeurs records entre le 24 et le 28. "Elle reste toutefois moins sévère et plus localisée que lors de la sécheresse exceptionnelle du printemps 2011". Ces six derniers mois ont été marqués par un déficit pluviométrique proche de 30%, conduisant à une sécheresse superficielle des sols. "Sur la Corse, après un hiver très arrosé, les précipitations ont été quasi absentes depuis début mars. La sécheresse des sols superficiels atteint d'ores et déjà des valeurs records, indique Météo-France. En revanche, de la Bretagne à la Normandie et au sud de l'Ile-de-France, l'indice d'humidité des sols revient progressivement à la normale". Des précipitations sont attendues dans les jours prochains, ce qui devrait améliorer l'état des sols. "Les précipitations des prochaines semaines seront déterminantes pour les Hauts-de-France et le Grand-Est, afin d'éviter une aggravation de la sécheresse sur ces régions", prévient Météo-France.
L'organisme prévoit pour l'été des températures plus élevées que la normale sur quasiment toute l'Europe, en particulier pour le sud de l'Europe et le pourtour méditerranéen.
Article publié le 02 juin 2017